El arból de Lila Downs: Identidad, expresiones de género y construcciones musicales.
Introduction Générale:
Ce travail constitue une analyse sémantique et culturelle de l’oeuvre artistique de Lila Downs, une anthropologue mexico-étatsunienne devenue chanteuse de « World Music ». Lila Downs s'inscrit parmi les sujets dignes d'être étudiés selon plusieurs axes de recherche en lien avec l’imaginaire social dont la chanson populaire constitue l’une des expressions privilégiées : la mémoire, l’identité et le territoire. Cette étude peut aussi permettre de dégager des outils d’analyse valables depuis une perspective de genre, dans le contexte des problématiques contemporaines sur le multiculturalisme et plus particulièrement dans le cadre multiethnique et plurilinguistique nord-américain. En contre-attaque à la menace d’uniformisation post-guerre froide, en réponse à ce coup d’accélérateur néo-libéral que fut la concrétisation de l’A.L.E.N.A. entre Mexique et U.S.A. le premier janvier 1994 et le renforcement de ce traité en 2001 avec le Plan Puebla-Panamá (P.P.P.), projet qui touche de près aux états du sud-est du Mexique, certains mouvements indigènes particulièrement actifs et résistants dans les Etats de Chiapas, Oaxaca, Guerrero, México, Californie ou bien New York semblent mettre en image l’histoire de l’Amérique dans sa diversité culturelle. Du néozapatisme au Chiapas (1984), un mouvement révolutionnaire démocrate à la fois social régional, national et humaniste, « une révolte qui parle d’« indéfinition » quand on la pousse à se définir, qui affiche ses doutes en guise de vérités », à l’altermondialisme (1996), l’avenir politique reste à inventer. Le soulèvement armé de janvier 1994 a laissé place à une « guerre des mots » et à un processus de reconnaissance de l’ethnicité tant autochtone que migrante.
Leer más...
Ce travail constitue une analyse sémantique et culturelle de l’oeuvre artistique de Lila Downs, une anthropologue mexico-étatsunienne devenue chanteuse de « World Music ». Lila Downs s'inscrit parmi les sujets dignes d'être étudiés selon plusieurs axes de recherche en lien avec l’imaginaire social dont la chanson populaire constitue l’une des expressions privilégiées : la mémoire, l’identité et le territoire. Cette étude peut aussi permettre de dégager des outils d’analyse valables depuis une perspective de genre, dans le contexte des problématiques contemporaines sur le multiculturalisme et plus particulièrement dans le cadre multiethnique et plurilinguistique nord-américain. En contre-attaque à la menace d’uniformisation post-guerre froide, en réponse à ce coup d’accélérateur néo-libéral que fut la concrétisation de l’A.L.E.N.A. entre Mexique et U.S.A. le premier janvier 1994 et le renforcement de ce traité en 2001 avec le Plan Puebla-Panamá (P.P.P.), projet qui touche de près aux états du sud-est du Mexique, certains mouvements indigènes particulièrement actifs et résistants dans les Etats de Chiapas, Oaxaca, Guerrero, México, Californie ou bien New York semblent mettre en image l’histoire de l’Amérique dans sa diversité culturelle. Du néozapatisme au Chiapas (1984), un mouvement révolutionnaire démocrate à la fois social régional, national et humaniste, « une révolte qui parle d’« indéfinition » quand on la pousse à se définir, qui affiche ses doutes en guise de vérités », à l’altermondialisme (1996), l’avenir politique reste à inventer. Le soulèvement armé de janvier 1994 a laissé place à une « guerre des mots » et à un processus de reconnaissance de l’ethnicité tant autochtone que migrante.
Leer más...
No hay comentarios:
Publicar un comentario